Dans un contexte où les étudiants semblent particulièrement marqués par un sentiment de perte d’orientation et de difficultés d’insertion sur le marché du travail, la lutte et la prévention contre le décrochage scolaire sont des enjeux prioritaires, un mal à prendre à la racine.
On qualifie d’élèves à « risque de décrochage », les jeunes présentant une probabilité très élevée d’arrêter leurs études à cause de problèmes pas toujours identifiés. A partir de cette base nous essayerons de mettre en évidence des solutions concrètes, mais néanmoins non exhaustive.
Les facteurs de risque
Il est difficile de repérer, parmi la multitude de facteurs, les risques significatifs de décrochage tant ils sont interdépendants. Ces facteurs n’ont de valeur que dans leurs accumulations. C’est en effet l’interaction entre ces derniers et environnementaux qui prédisposeront à l’un ou l’autre comportement. Concrètement, Il est impossible d’uniformiser les raisons qui seraient susceptible de pousser à l’abandon de la formation.
Les facteurs fréquemment évoqués sont des difficultés personnelles d’apprentissage, des manques d’aisances sociales, des troubles du comportement et la dépression. On pourrait penser que les étudiants plus à risque ont des relations familiales conflictuelles et/ou peu de ressources éducatives, cependant, l’ennui est également souvent cité par les jeunes. « Dans la plupart des cas, il n’y a pas une seule cause et les difficultés ne surviennent pas du jour au lendemain. La situation du jeune se dégrade progressivement et les difficultés s’accumulent. » (Etat de Genève, Service de la recherche en éducation)
Ce qui est certains c’est que les interactions entre les élèves et les enseignants ont un impact sur l’engagement de l’apprenant. Pour compléter le tableau, le manque d’organisation et une perception négative de l’enseignant sont susceptibles d’accroître les risques.
Plus l’élève gagne en maturité, plus il est susceptible de décrocher. Les facteurs les plus courants sont :
- La présence de sentiments dépressifs
- Le manque d’organisation
- Les attitudes négatives de l’enseignant envers les élèves
- Le manque d’engagement de l’élève dans ses activités scolaires et parascolaires.
Les solutions
Pour susciter la persévérance dans les études, il faut que la motivation, la confiance en soi et en leur capacité, soient mises en exergue. Nous pourrions également mentionner : le soutien et l’implication parental, la valorisation de la formation par la famille ainsi que l’écoute et la communication. Il est important de sentir que notre entourage à confiance en nos choix et en notre réussite.
Le binôme apprenant-enseignant
Un jeune qui se sent capable de réussir augmente ses chances de succès. Inversement, les mauvais résultats et les formules de dépréciation sont vécus comme une atteinte directe à sa personne. L’échec est alors attribué à une cause interne qui le rend injustement responsable et affecte ainsi négativement son estime de soi. Pourtant, en modifiant quelque peu ses pratiques d’assimilation, l’apprenant a le pouvoir de construire des réussites importantes.
C’est par ce biais que l’Institut-Domi a construit sa méthodologie. Allier la bienveillance du professeur à une attitude positive et pro-active des élèves sont primordiales. La structure de notre formation permet de bénéficier d’un suivi davantage personnalisé. « Le climat de classe et la qualité des relations entre élèves sont corrélés au décrochage (Blaya Catherine, décrocher un phénomène multifactoriel que se construit dans la durée). La direction également doit jouer un rôle phare en ne contrôlant pas mais en soutenant et stimulant la coopération. Cette approche doit être vraie tant pour la formation à distance que pour celle en présentielle.
L’école Benk et l’Institut-Domi
Le décrochage scolaire s’amenuise toujours plus avec, notamment, la connaissance de soi, la proactivité, la persévérance et la stabilité émotionnelle. C’est dans ce cadre que l’Institut-Domi collabore avec l’école « benk.ch » pour épauler ses étudiants. Leurs coachs certifiés proposent un soutien scolaire sur mesure. Ils travaillent sur le développement de la personnalité afin que les apprenants développent un mental fort alliant motivation, concentration, organisation et autonomie. Pour nos deux institutions, il est important que l’élève prenne la décision volontaire de s’engager complètement dans son cursus. Les différents cours proposés favorisant, à distance, des pratiques d’apprentissage efficaces via un système d’encadrement propice permet à l’élève d’être accompagné dans la découverte de ses intérêts et de ses forces.
Bienvenue à tous à l’Institut-Domi, numéro un de la maturité à distance et acteur majeur du diplôme de comptabilité. Votre futur se conjugue au présent.
Raphaël Sola et Valentine Plattner
Sources
Bruno Françoise, Félix Christine, Saujat Frédéric, L’évolution des approches du décrochage scolaire, In Carrefours de l’éducation, ed. Armand Colin, mis en ligne par cairn.info, 2017
Blaya Catherine, Fortin Laurier, Les élèves français et québécois à risque de décrochage scolaire : comparaison entre les facteurs de risque personnels, familiaux et scolaires, In OSP, OpenEdition Journal, 2011
Blaya Catherine, décrocher un phénomène multifactoriel que se construit dans la durée, Laboratoire Scolaire et alliance éducative – Hep Vaud In Revue éducateur, août 2017
Etat de Genève, Service de la recherche en éducation, pour en savoir plus sur le décrochage scolaire
ww.Benk.ch