Le développement du web et ses spécificités,un ensemble d’éléments très complexe.

Comme nous l’avons vu précédemment*, s’il existe plusieurs façons d’interagir avec l’apprenant, c’est qu’il existe plusieurs types de classements.
Monsieur Pierre Hauert qui est le Directeur de Otona , entreprise spécialisée dans la création, diffusion, dispension et animation de formations numériques personnalisées, nous donne des pistes relatives aux niveaux de web.

« Le e-learning fait partie du web 2.0, qui signifie que le partage social est présent. On se connecte en groupe et plus de façon individualisée, l’interaction sociale fait son apparition. Il peut y avoir un forum pour communiquer et échanger sur un document simple, tels les premiers réseaux sociaux qui permettent aux personnes de rester encore au centre de l’échange.

Le digital learning, avec le web 3.0, consiste à conserver cette même interaction, mais en ajoutant une dimension plus complexe et plus complète. Pour LinkedIn, c’est le contenu qui sera la valeur ajoutée d’un document ; Le forum qui se créé se focalise sur ce dernier et sur son apport en termes de connaissances. Plus l’article est repris, plus l’auteur de l’article devient crédible ce qui change l’angle de vue: la machine commence son rôle d’intervenant.

Le web 4.0 a la possibilité de faire interagir les individus et les objets. Les utilisateurs deviennent plus consommateurs que producteurs, ce qui engendre que ces derniers se retrouvent automatisés, mais heureusement que cela est musique d’avenir! »

Des compléments d’information peuvent être trouvés sur le très bon site:
https://c-marketing.eu/du-web-1-0-au-web-4-0#WEB_40

Ce que l’on devrait en retenir..

On connaît maintenant une partie de la neuropédagogie ainsi que les spécificités  du type de « web » que l’on peut utiliser. Une fois leurs forces et faiblesses respectives détectées, un apprentissage plus complet et peut-être mieux ciblé peut débuter.
Cela demande un travail en profondeur tant pour choisir le contenu que la structure qui va être utilisés. C’est là tout l’enjeu du choix stratégique qui va être adopté. De surcroît, un acteur vient s’immiscer dans ce choix kafkaïen : notre public cible ! ce dernier se scindant lui-même en public visé et en public réel.

Malgré le nombre non négligeable, de surcroît non exhaustif, de paramètres, le jeu en vaut la chandelle ne serait-ce que pour rester à la page de ce qui est d’actualité.

Raphael Sola

*la neuropédagogie et les serious games