La neuropédagogie aide le formateur à mieux comprendre le fonctionnement d’un apprenant dans le but de lui donner les outils nécessaires à son avancement. Le tuteur doit composer avec les outils qu’il possède pour définir lesquels correspondent au mieux à l’étudiant afin que ce dernier puisse faire le plus de choses de son propre chef tout en sachant que le professionnel reste à ses côtés.

Cela est vrai tant dans le milieu professionnel, que celui académique. Pour pouvoir former, motiver, enseigner, transférer du savoir, à des personnes en apprentissage, la connaissance de notre mode de fonctionnement est importante. En effet, la neuropédagogie est utilisée dans un nouveau type d’assimilation en ligne : le « serious game ». Monsieur Pierre Hauert, directeur de l’entreprise Otona spécialisée dans les formations numériques pour tous publics, définit cette façon d’apprendre comme « une activité d’enseignement qui utilise les mécanismes du jeu (team, challenge, récompenses) pour entretenir la motivation des apprenants ». C’est dans le système du digital learning que vient s’inscrire ce jeu puisque l’interaction est complète et permet un rapide apprentissage des connaissances que doivent acquérir les apprenants à la fin de la formation. Une activité que l’Institut-Domi pourrait intégrer à moyen terme afin de rendre l’étude des branches de la maturité moins pesante.

Cette information est importante également pour comprendre la différence entre le e-learning et le digital learning. Le premier n’est pas forcément interactif, il peut s’agir de pdf mis en ligne avec un contact indirect (mail, Skype) avec le formateur ; Le second propose des interactions sur la plateforme entre étudiants (ou collaborateurs) et/ou professeurs, en ajoutant un forum, des questionnaires didactiques ou des informations qui peuvent être relayées avec les autres participants.
A travers la mise sur pied d’une nouvelle méthodologie sur « Google Classroom », l’Institut-Domi entre dans le digital learning, permettant ainsi de donner les moyens à ses élèves d’être encore plus à l’aise pour réussir leur maturité suisse. D’ailleurs Churchill avait trouvé la formule qui résume bien le défi auquel nous sommes confrontés : « Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge » !

Raphael Sola