Études et sport ne sont pas toujours deux univers simples à concilier. Pour un étudiant qui fait de la compétition, gérer cours et examens tout en alternant avec entraînements et matches demande une bonne organisation.

Aujourd’hui, le système d’enseignement gymnasial suisse offre des possibilités aux sportifs d’élite d’aménagement de temps de travail. C’est à dire que l’étudiant peut modifier en partie son plan d’études en fonction de ses horaires. Il peut déplacer certains cours et peut également se voir octroyé quelques allégements et congés occasionnels. Dans l’ensemble, ce système fonctionne bien. Cependant, dans certains cas ce n’est pas toujours suffisant.

C’est ce que nous explique Axel, 19 ans, hockeyeur pour GCK Lions et étudiant en économie à l’Institut Domi : jusqu’à l’âge de 16 ans le jeune homme suivait des études gymnasiale à Auguste Picard (Lausanne) – il était donc dans un cursus classique sport-études, lorsqu’il est contraint de déménager à Zurich pour intégrer le club de Grasshopper en ligue B, équipe avec laquelle il est devenu champion suisse 2016-2017.

Malgré les entraînements intensifs de LNB, Axel aimerait poursuivre ses études en économie. Il pense d’abord s’inscrire dans un cursus standard, mais le lycée français ne propose pas de branches scientifiques, et des études en allemand seraient une contrainte supplémentaire lourde. C’est pour cette raison qu’il se tourne vers l’enseignement en ligne : le seul système qui lui permette de suivre le cursus de son choix dans sa langue maternelle.

Bien sûr, étudier à la maison demande de trouver une nouvelle organisation, et il faut savoir se donner une certaine discipline de travail, car après une journée de sport intensif, la motivation n’est pas toujours facile à trouver ! Par contre, ce système propose une très grande flexibilité : on peut se fabriquer son propre planning, et si on le désire, on peut faire une partie de ses cours entre les entraînements !

Son frère, qui évolue dans le même milieu, s’est également inscrit à l’Institut Domi, car la famille est satisfaite de la structure offerte par l’école.